Le contexte
Les médias allemands parlent beaucoup de l’Afghanistan; en particulier, la participation des soldates et soldats allemandes à la mission FIAS qui était mis en place en 2001 et a durée jusqu’à 2014. Malheureusement, on parle rarement des problèmes liés aux possibilités d’éducation et à l’accès à une formation dans ce pays marqué par la guerre. L’Afghanistan est un pays très jeune, presque la moitié de la population est âgées de 15 ans ou moins. Cela montre que des bonnes conditions d’éducation sont importantes pour l’Afghanistan, car ce seront ces jeunes gens qui formeront leur pays dans quelques années. Pour y réussir, des formations solides et professionnelles sont indispensable.
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La situation éducative
Actuellement, la situation d’éducation en Afghanistan est très mauvaise: le taux d’analphabétisme est, avec environ 70 pour cent, très élevé dans la comparaison internationale. C’est très surprenant, surtout en regardant l’histoire de la politique d’éducation en Afghanistan. En 1904, la première école publique d’après le modèle occidental ouvrait ses portes. En 1932, la première université était fondée à Kaboul. En particulier dans les plus grandes villes de l’Afghanistan, comme Kaboul et Herat, l’enseignement atteignait son sommet provisoire à la fin des années soixante avec la fondation de nombreuses écoles et avec la participation aux cours égale entre femmes et hommes. Avec la chute du roi Zahir Schah en 1973, la proclamation de la république, le début de la guerre civile et l’invasion russe en 1979, beaucoup d’intellectuels s’enfuyaient dans les pays voisins ou étaient morts pendant la guerre. Tant la destruction de l’infrastructure que l’érosion de l’état accéléraient le déclin du système éducatif.
Le système éducative russe, imposé par les envahisseurs, lui aussi contribuait à la décroissance des inscriptions aux écoles et aux universités et contribuait ainsi à éloigner les Afghanes de leur ancien potentiel éducatif. Avec la prise de pouvoir des Taliban en 1996, la scolarisation des filles devenait illégale. Désormais, l’éducation était principalement prise en charge par des écoles de coran, les soi-disant madrasas, et se limitait à l’apprentissage du coran et des connaissances de base d’écriture, de lecture et de calcul. Depuis la chute du régime taliban en 2011, la situation éducative s’améliorait de façon substantielle. Actuellement, environ 7 millions d’élèves sont inscrits aux écoles afghanes, dont 37% sont des filles.
Un état multiethnique
L’Afghanistan est un état multiethnique et polyglotte. Environ 49 différentes langues sont parlées. Les deux grandes langues nationales, le dari et le pachtou, sont reconnues comme langues officielles. Les Pachtounes sont le plus grand groupe ethnique en Afghanistan et font environ 42% de la population, suivi des Tadjiks qui présentent 27% de la population. Il y a d’autres grands groupes ethniques comme par exemple l’Aimaken, les Turkmènes, les Hazara, les Ouzbeks et aussi le peuple nomade des Kuchi. Cette diversité ethnique vient aussi du fait que les frontières ont étés créés de manière arbitraire pendant la colonisation anglais. La ligne de Durand entre l’Afghanistan et le Pakistan, par exemple, divise le territoire des Pachtounes en deux.
La société
L’absence d’une élite intellectuelle et une bourgeoisie peu existante entraînent des pénuries d’experts qualifiés en Afghanistan. Mais la croissance économique et une amélioration considérable de la situation des gens peuvent seulement réussir avec des structures bien développées et efficaces, et avec des entreprises prospères. C’est la raison pour laquelle nous voulons encourager et favoriser les créateurs de demain pour faciliter la prospérité durable.